Les plus anciens d’entre nous se souviennent des parties de lèche-vitrine, sur le chemin de l’école. Près de ces dernières, il y avait toujours une petite boutique, qui vendait des jouets et des bonbons. A l’intérieur on était accueilli par des effluves d’amorces, de Malabar et de Starlux. Dehors, la vitrine déployait ses merveilles. Il y avait des jouets jusque dans ses moindres recoins.
L’imaginaire.
Qui n’a pas rêvé enfant, devant une boîte de soldats richement décorée, à l’étiquette joliment dessinée ?
Elle est posée dans la vitrine du marchand, debout, légèrement inclinée parmi d’autres jouets. Elle est restée fermée, et ce coffret de carton nous laisse entrevoir par la richesse de son décor de superbes trésors. Des indiens en peinture de guerre, des chevaliers avec leurs capes et leurs chevaux caparaçonnés, des hussards chargeant plumets au vent, se bousculent déjà sous nos yeux.
Étiquettes de Haffner, Allemagne, et Lefèvre (F.V.), France.
La nostalgie.
J’ai gardé la nostalgie de ces boites superbes. Elles ne coutaient pas très cher et parfois, une d’entre elles nous échoyait en cadeau. Une fois le couvercle retiré, il fallait quelquefois beaucoup d’imagination pour reconnaitre dans les petits personnages attachés dans la boite, les merveilles promises sur la belle étiquette.
Étiquettes de Heinrich (Noris), Allemagne et J.E.G. (?). A l’intérieur on trouve des soldats X.R. France.
J’ai oublié depuis bien longtemps certains soldats, mais je me souviens encore de ces couvercles et de leur étiquette.
L’identification.
Une boite de soldats, complète et d’origine, c’est le “must” pour le collectionneur. Il fût un temps ou c’était le seul moyen d’identifier avec certitude, soldats ou figurines qui étaient rarement “marqués”. Le nom, ou les initiales, inscrites sur la boite balayaient toutes les interrogations.
Boite de 16 cavaliers Autrichiens, ancien régime. 4,8 cm, petit cheval sans socle, brides amovibles, série luxe. Acheté chez Flagey en octobre 2006. Dimensions de l’étiquette : 140 X 235.
Étiquettes de Domage & Cie. (D.C.) France et Georg Heyde, Allemagne.
L’objet de collection.
Une boite de soldats, ça peut être aussi un magnifique objet, devenu rare, représentant un évènement contemporain de son époque de fabrication. Elles n’étaient souvent fabriquées que la durée de l’évènement concerné. Je pense aux boites de la visite du tsar à Paris par C.B.G. en 1896, ou l’Année Sainte, par Quiralu en 1950, ou bien encore le camp de Châlons par un grand nombre de fabricants allemands vers 1857, et la guerre d’Ethiopie en 1936, etc.
Étiquettes de Bondufour (France) et Herald. (Angleterre).
Dans ce blog, nous ouvrirons ensemble des boites de soldats, qu’elles soient modestes ou de grand luxe pour les examiner, et pour répondre à ces quatre questions : qui, quoi, comment, quand ?
OUVRONS LA BOITE !
Souvenirs.
Les plus anciens d’entre nous se souviennent des parties de lèche-vitrine, sur le chemin de l’école. Près de ces dernières, il y avait toujours une petite boutique, qui vendait des jouets et des bonbons. A l’intérieur on était accueilli par des effluves d’amorces, de Malabar et de Starlux. Dehors, la vitrine déployait ses merveilles. Il y avait des jouets jusque dans ses moindres recoins.
L’imaginaire.
Qui n’a pas rêvé enfant, devant une boîte de soldats richement décorée, à l’étiquette joliment dessinée ?
Elle est posée dans la vitrine du marchand, debout, légèrement inclinée parmi d’autres jouets. Elle est restée fermée, et ce coffret de carton nous laisse entrevoir par la richesse de son décor de superbes trésors. Des indiens en peinture de guerre, des chevaliers avec leurs capes et leurs chevaux caparaçonnés, des hussards chargeant plumets au vent, se bousculent déjà sous nos yeux.
La nostalgie.
J’ai gardé la nostalgie de ces boites superbes. Elles ne coutaient pas très cher et parfois, une d’entre elles nous échoyait en cadeau. Une fois le couvercle retiré, il fallait quelquefois beaucoup d’imagination pour reconnaitre dans les petits personnages attachés dans la boite, les merveilles promises sur la belle étiquette.
J’ai oublié depuis bien longtemps certains soldats, mais je me souviens encore de ces couvercles et de leur étiquette.
L’identification.
Une boite de soldats, complète et d’origine, c’est le “must” pour le collectionneur. Il fût un temps ou c’était le seul moyen d’identifier avec certitude, soldats ou figurines qui étaient rarement “marqués”. Le nom, ou les initiales, inscrites sur la boite balayaient toutes les interrogations.
L’objet de collection.
Une boite de soldats, ça peut être aussi un magnifique objet, devenu rare, représentant un évènement contemporain de son époque de fabrication. Elles n’étaient souvent fabriquées que la durée de l’évènement concerné. Je pense aux boites de la visite du tsar à Paris par C.B.G. en 1896, ou l’Année Sainte, par Quiralu en 1950, ou bien encore le camp de Châlons par un grand nombre de fabricants allemands vers 1857, et la guerre d’Ethiopie en 1936, etc.
Dans ce blog, nous ouvrirons ensemble des boites de soldats, qu’elles soient modestes ou de grand luxe pour les examiner, et pour répondre à ces quatre questions : qui, quoi, comment, quand ?